Le téléphone
Le Tréo, mobile GPRS (type « 2+1 » donc peu rapide) bibande (900 et 1 800 MHz), est muni d'un couvercle avec une fenêtre pour voir l'écran en position fermé. Il faut l'ouvrir pour téléphoner car le micro et le haut-parleur sont à l'intérieur. La prise en main du « téléphone » est un peu inhabituelle du fait de sa taille (10,2 cm x 6,8 cm hors antenne) et l'ergonomie du combiné en communication, un peu déroutante : 20 cm de longueur, clapet ouvert !
Pour passer un appel, on peut soit utiliser une des cinq séries de huit boutons tactiles qui apparaissent à l'écran dès l'ouverture du couvercle (les correspondants favoris y sont préenregistrés). Soit rechercher un nom dans la liste des contacts en tapant les premières lettres sur le clavier AZERTY, réel et rétro éclairé. Enfin, on peut afficher un clavier téléphonique tactile à l'écran afin de composer directement un numéro.
Le haut-parleur permet la conversation en mains-libres.
L'envoi des SMS est facilité par l'existence du clavier néanmoins pénalisé par la petite taille de ses touches. On peut regretter qu'il ne prenne pas en charge les EMS ni les MMS.
L'ordinateur de poche
Il s'agit d'un ordinateur doté d'un écran tactile couleur fonctionnant sous Palm OS. Le processeur, cadencé à 33 MHz, est bien suffisant pour faire tourner l'OS bien optimisé. L'écran, de taille généreuse (7 cm de diagonale), ne brille malheureusement pas par sa définition (160 x 160). De même, la palette de couleurs est limitée à 4 000 teintes (12 bits).
On retrouve l'ergonomie sans reproche du système Palm OS qui dispose en outre d'une logithèque très importante (plus de 10 000 programmes, dont des logiciels médicaux). Les logiciels, que l'on peut télécharger à l'aide de l'outil de synchronisation HotSync (compatible Mac et PC), ne peuvent prendre place que dans les 16 Mo que l'utilisateur doit partager avec les données de l'agenda, du répertoire, etc. Cette capacité mémoire est d'autant plus limitante qu'il n'existe pour l'instant pas d'emplacement pour insérer une carte mémoire.
Le communicateur
Livré avec le navigateur Blazer, le Tréo peut afficher les pages WAP (protocole WML), Web (HTML) ainsi que i-Mode (cHTML). Il est compatible avec les protocoles de cryptage SSL et 128 bits, standards utilisés par les sites bancaires par exemple.
Le logiciel permet la synchronisation avec Outlook (seulement pour Windows). Le service proposé en option, appelé TréoMail, permet d'accéder à ses mails, qu'il s'agisse d'une adresse, d'un FAI avec l'édition Internet (50 euros/an) ou d'un compte d'un serveur de type Exchange ou Lotus notes comme dans un hôpital par exemple (édition Entreprise à 100 euros/an).
Grâce au GPRS, le Tréo synchronise en tâche de fond les courriers (toutes les quinze minutes ou plus). Le logiciel reconnaît automatiquement les numéros de téléphones ainsi que les adresses mail dans les e-mails et permet par un simple clic d'appeler ou d'écrire à un correspondant.
En résumé, rien à dire sur le PDA mais l'ergonomie du téléphone n'est pas naturelle. Et si le processeur est bien taillé, il est dommage que la mémoire ne suive pas.
Le téléphone
(photo dr)
Fabriqué par la société HTC, le SPV est très soigné. De couleur argentée, il se présente sous forme d'un téléphone GPRS (type « 4+1 », c'est-à-dire rapide) tribande (900, 1 800 et 1 900 MHz, fonctionnant aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis) avec un écran couleur de 2,2 pouces. La qualité de cet écran est impressionnante aussi bien par sa résolution (176 x 220), que par sa luminosité (matrice active TFT, comme sur les portables) et par le nombre de couleurs (65 536).
La prise en main générale est identique à celle d'un mobile avec un petit temps d'adaptation à l'interface d'inspiration Windows. On peut souligner la qualité du numéroteur qui affiche, après avoir saisi les trois premières lettres, tous les contacts y compris les adresses Internet qui contiennent cette séquence.
Deux boutons sur le côté gauche permettent de régler le volume, tandis qu'un troisième permet de changer de mode (silence, vibreur, etc.).
L'option mains-libres est bien fonctionnelle.
Le SPV est compatible EMS et MMS. L'option appareil photo numérique n'est pas pour l'instant livrée en France.
L'ordinateur de poche
Le processeur, un Texas Instrument ARM cadencé à 120 MHz, est légèrement sous-dimensionné par rapport à SmartPhone 2002. Il en découle des ralentissements réguliers du système inconnus jusqu'ici sur un téléphone. Gageons que les prochains modèles seront plus musclés !
Il est épaulé par 13 Mo de SDRAM dont 8 Mo sont disponibles pour l'utilisateur. De plus, l'appareil est livré avec une carte mémoire SD Card de 8 Mo extensible jusqu'à 512 Mo. Avec des données aussi faciles à transporter, le SPV se transforme en baladeur MP3 grâce au lecteur Windows Media Player ou permet de réviser son diaporama avant une communication grâce à une visionneuse PowerPoint livrée sur la carte.
Il peut faire office de dictaphone numérique.
Les logiciels compatibles avec Windows CE sont facilement portables sous SmartPhone 2002, ce qui laissait augurer d'une logithèque importante. Mais, Orange, pour protéger le téléphone des virus, a choisi de verrouiller les applications installables sur le SPV : seuls les programmes homologués par Orange sont admis. Or, cette procédure payante a peu de chance d'être suivie par les développeurs de shareware.
Le communicateur
L'utilitaire de messagerie, compatible avec Outlook (Outlook 2000 est livré sur un cédérom) permet de synchroniser la messagerie automatiquement avec le serveur (d'un FAI ou de l'hôpital sous Exchange), et ce toutes les cinq minutes au plus, sans effacer les e-mails afin de les récupérer une fois au bureau sur l'ordinateur.
La synchronisation des données peut aussi s'effectuer grâce au socle USB par l'application ActiveSync 3.6.
Pocket Internet Explorer est compatible avec le WAP et i-Mode, de même que les différents protocoles de cryptage en usage.
En conclusion, à vouloir tout faire dans un téléphone, le modèle d'Orange souffre de ralentissement et parfois même de plantages. Cela dit, les capacités multimédia et de communication sont très confortables.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature