Quatre mois après le lancement d’une pétition visant à alerter les pouvoirs publics sur la situation des médecins hospitaliers, qui a recueilli 2 000 signatures, l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) que préside le très médiatique Patrick Pelloux a annoncé lundi son intention de mener une mobilisation générale d’ici quelques semaines.
Les urgentistes réclament l’ouverture immédiate de négocations sur les points suivants : le décompte du temps de travail en heures et non plus en demi-journées sur la base de 39 heures par semaine avec un maximum de 48 heures; la prise en compte de la pénibilité du travail et l’alignement de leurs droits sociaux sur ceux des agents de la fonction publique. A l’automne dernier, les syndicats de médecins urgentistes AMUF et Samu-Urgences de France avaient appelé les urgentistes à ne plus décrocher leur téléphone pour tenter de trouver eux-même des lits d’aval.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature