Les politiques se méfient-ils toujours autant des conversations dans les salles d’attente ?
Ils ont toujours conscience que les professionnels de santé sont au plus près de la population. Forcément pour le monde politique, c’est courir un risque que de faire sans les médecins, en discussion permanente avec leur environnement.
Les médecins ont-ils perdu leur statut notable ?
Ils n’ont plus ce statut. C’est certain. Ils sont devenus des acteurs du quotidien, à la fois dans leur condition matérielle et dans leurs conditions d’exercice. Même si les médecins conservent une aura importante, la profession est moins idéalisée qu’autrefois.
Marisol Touraine s’est heurtée violemment aux médecins libéraux.
Pour quel résultat ? Le même constat peut être dressé avec la réforme Juppé en 1995. Cela n’est donc pas un tournant politique. Des acteurs politiques estiment pouvoir gouverner contre l’avis des professionnels de santé. À chaque fois, on arrive aux mêmes situations. Se créent des blocages des oppositions qui nécessitent de nombreuses années pour dépasser ces périodes de conflit ou de tension.
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