Le changement à l’hôpital sera a minima. Marisol Touraine n’a pas même évoqué le concept de chirurgie ambulatoire lors de son discours. Simplement annoncé à plusieurs reprises, le service public hospitalier rénové sera inscrit dans la loi. Pour bénéficier du label, il faudra prendre le « bloc d’obligations » qui ne saurait être divisé. Outre les hôpitaux publics, les établissements privés à but non lucratif sont membres de « droit » de ce club. Quant aux cliniques privées, elles ne sont pas exclues du dispositif à condition de respecter l’ensemble des obligations. Les sujets qui fâchent à l’hôpital public n’ont pas été omis comme les consultations privées dont les conditions seront « clarifiées ». De même, Marisol Touraine a repris les conclusions du rapport Veran sur l’intérim médical. Les rémunérations en ce qui concerne l’intérim seront encadrées afin d’assainir ce « marché de mercenaires ».
Fin du patron unique à l’hôpital
Autre conclusion d’un rapport remis récemment à la ministre, celui de Bernadette Devictor où est recommandée la constitution de groupements hospitaliers de territoire avec la mutualisation de certaines activités support. Enfin, Marisol Touraine a réaffirmé « le caractère nécessairement médical de la gouvernance hospitalière ». La parenthèse d’un seul patron à l’hôpital semble définitivement fermée. L’ensemble des acteurs hospitaliers a salué ce discours. À la Fehap, on se félicite de voir les établissements privés à but non lucratif intégrés de plein droit au service public hospitalier. Quant à la Fédération de l’hospitalisation privée, on remarque que pour une fois les cliniques ne sont pas exclues du dispositif. « On sera toutefois attentif à que les conditions soient remplies de la même manière par tous », a indiqué la ministre.
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