TENDANCES
Selon une étude réalisée pour la première fois par le ministère de l'Agriculture et l'Institut français de l'environnement, le prix du mètre cube d'eau varie en France entre 5,20 F et 20,70 F (si l'on écarte, pour des raisons statistiques, les 5 % de communes présentant les factures les plus chères et les moins chères). De plus, à service équivalent, l'habitant des villes paie environ 1 franc de plus que celui des campagnes et 9 citadins sur 10 paient de 11 à 24 francs, le mètre cube d'eau.
Ces variations de prix s'expliquent par la qualité des ressources en eau selon la région, la dispersion plus ou moins grande de la population, l'existence ou non d'un réseau de collecte et de traitement des eaux usées.
Vers une réforme du PEA
Peu à peu, le gouvernement français va devoir accepter de mettre ses placements réglementés en conformité avec les règles communautaires. Premier produit visé : le Plan d'épargne en actions (PEA) qui devrait être ouvert progressivement aux actions émises par les entreprises européennes. Pour l'heure, seules les actions de sociétés françaises sont éligibles au PEA.
De plus, il est envisagé de relever le plafond actuellement de 600 000 F des PEA ; mais le gouvernement semble vouloir limiter aux parts de start-up les possibilités d'investissement de la part supplémentaire octroyée.
Légère évolution du salaire net moyen
Le salaire mensuel moyen pour un travailleur à temps complet s'est élevé en 1999 dans les entreprises des secteurs privés et semi-public à 13 730 F brut, soit 10 930 F net de tous prélèvements sociaux.
En francs constants, c'est-à-dire déduction faite de la hausse des prix (0,5 % en moyenne annuelle en 1999), l'évolution du salaire du salaire brut moyen a été de 1,7 % entre 1998 et 1999 et le pouvoir d'achat du salaire net moyen a progressé de 1,6 %.
Une épargne soutenue
Non seulement les Français consomment mais en plus, ils épargnent. Depuis 10 ans, le taux d'épargne n'a jamais été aussi haut. En moyenne, ils ont mis de côté en 2000, 15,9 % de leur revenu disponible, soit un peu plus qu'en 1999, année pendant laquelle le taux d'épargne était déjà de 15,3 %.
D'après les experts de la Caisse des dépôts, ce taux devrait encore continuer à progresser jusqu'en 2002 et se stabiliserait alors aux environs de 16,2 %. Les experts attendent à cette date un léger ralentissement de la consommation et un recul plus prononcé du revenu disponible sous l'effet des baisses de création d'emploi et d'une stabilisation de la pression fiscale qui conduiraient à l'arrêt de la tendance à la hausse du taux d'épargne.
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