Le laboratoire danois Lundbeck a décidé de modifier son système de distribution du Nembutal (pentobarbital sodique) afin que le produit ne puisse plus être utilisé pour les exécutions aux États-Unis. Le médicament, utile dans le contrôle des épilepsies sévères, quand d’autres thérapeutiques ont échoué, sera distribué dans un programme spécial, « qui n’autorisera pas de livraison aux prisons américaines où est exécutée la peine de mort par injection », indique la société pharmaceutique dans un communiqué.
Les États américains qui autorisent la peine de mort par injection combinent trois produits, un anesthésiant (thiopental, en rupture de stock, ou pentobarbital), un paralysant musculaire (bromure de pancuronium) et du chlorure de potassium, qui provoque l’arrêt cardiaque.
Le gouvernement danois a affiché sa volonté d’aider à tenter d’éliminer la peine de mort dans le monde. L’Union européenne réfléchit à l’interdiction globale de médicaments, humains ou vétérinaires, qui puissent servir dans les exécutions par injection létale.
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