Pas de fléchissement de la consommation médicale en juin

Publié le 23/07/2003

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Les dépenses d'assurance-maladie du régime général de la Sécurité sociale ont progressé de 6,5 % sur un an à la fin juin, selon des chiffres provisoires de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM).
Le montant des dépenses cumulées à la fin de juin sur les six premiers mois de cette année s'élève à 49,847 milliards d'euros, ce qui correspond à un léger ralentissement de la croissance annuelle par rapport à celle enregistrée le mois précédent (+ 6,7 %).
Les dépenses de soins de ville (honoraires des médecins et paramédicaux, médicaments, indemnités journalières) ont augmenté de 6,7 % sur un an, pour un montant cumulé à 24,18 milliards d'euros de janvier à juin. A l'intérieur de ce poste, les honoraires médicaux et dentaires augmentent de 6,2 %, tandis que les prescriptions (professions paramédicales et médicaments) progressent de 7,1 %, et les indemnités journalières (arrêts de travail), de 6,3 %.
La dépense des hôpitaux publics croît, elle, à un rythme annuel de 6 %, celle des cliniques privées augmente de 6,6 % et celle des établissements médico-sociaux, de 7,8 %.
D'autre part, sur la base, non plus des « liquidations » (décaissements) des derniers mois, mais sur celle des soins ayant été effectivement « consommés », la CNAM note que, durant le premier trimestre de l'année, « la consommation a progressé de façon relativement modérée », que par la suite, « le mois d'avril apparaît comme un mois de consommation relativement forte. Sur cette base, les soins de ville devraient retrouver au cours de ce deuxième trimestre un rythme de croissance largement équivalent à celui du dernier trimestre 2002 ». S'appuyant sur cette reprise prévue de la croissance de la « consommation de soins », la caisse ajoute que, bien que « relativement faibles durant le mois de juin », les remboursements « semblent malgré tout amorcer une remontée par rapport au mois précédent ». « Il serait dans ces conditions très probablement imprudent de s'appuyer sur le niveau actuel de ces liquidations pour conclure à un fléchissement sensible de la consommation médicale », conclut-elle.