Dès lundi, les résultats des élections aux URPS seront connus. Mais ce n’est pas pour autant qu’une nouvelle convention médicale est prête de voir le jour. L’enquête de représentativité permettra de connaître, au mieux à la fin de l’année, les syndicats habilités à signer. Mais cette négociation est bien partie pour traîner en longueur. La première raison est qu’en annonçant le C à 23 euros dès janvier, le président de la République a déjà un peu tué le match. L’Assurance-maladie a perdu un atout puisque, si la revalorisation était sur le principe acquise, son directeur en espérait de sérieuses contreparties.
« Nettoyer » la loi HPST De plus, la CSMF qui réunissait son université d’été à Cannes le week-end dernier a annoncé qu’elle n’accepterait pas de discuter tant que la loi HPST ne serait pas « nettoyée » et que la précédente convention soit soldée, en particulier
le C à 23 euros, la revalorisation des spécialités cliniques et le paiement de la pds en cliniques. Le directeur de l’Assurance-maladie, invité à Cannes, a déclaré « attendre de pied ferme » cette négociation tout en estimant qu’une signature pouvait difficilement être obtenue avant la fin 2011. Soit quelques mois avant les présidentielles. Xavier Bertrand, l’ancien ministre de la Santé venu tenter de réconcilier la CSMF avec la majorité, a reconnu que, dans un premier temps, Nicolas Sarkozy avait voulu s’attaquer aux problèmes de l’hôpital, mais que désormais la médecine de proximité était sa priorité.
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