Dans le lieu symboliquement fort de l’Institut Pasteur, Sanofi Pasteur a signé un accord de partenariat avec l’Alliance mondiale contre la rage. « Nous sommes fiers de renforcer notre implication dans la lutte contre la rage, plus de 120 ans après la première vaccination antirabique par Louis Pasteur en 1885 » a indiqué Wayne Pisano (Président directeur général de Sanofi Pasteur). « La rage est une maladie qui tue une personnes toutes les dix minutes dans le monde » a complété Deborah Briggs (directrice de l’alliance mondiale contre la rage). Cette pathologie touche surtout les pays défavorisés, l’Organisation Mondiale de la Santé évaluant à 55 000 le nombre de décès annuels en Asie et en Afrique. La moitié des cas fatals concerne les moins de 15 ans, moins méfiants vis à vis des animaux contaminés.
prophylaxie éducative
La situation mondiale de la rage progresse avec des poussées en Chine et elle conquiert les Philippines. Pourquoi échappe-t-elle au contrôle ? « La surveillance épidémiologique est défectueuse, la prophylaxie est peu accessible et toute la dimension de l’infection chez l’animal est mal recensée » a expliqué le Dr Hervé Bourhy (responsable de l’unité postulante dynamique des lyssavirus et adaptation à l’hôte, Institut Pasteur). Tout repose sur la prophylaxie et l’information des populations. La vaccination reste le seul moyen efficace de prévention en zone d’endémie. En cas de morsure, il faut à la fois vacciner et procéder à une immunisation active avec des anticorps antirabiques. Durant les vingt dernières années, plus de 20 millions de personnes ont été traitées dans une centaine de pays avec les produits antirabiques de Sanofi Pasteur. Wayne Pisano a précisé que Sanofi Pasteur travaillait sur un nouveau vaccin de deuxième génération très pur, sans composant animal ni humain. Il a conclu sur l’importance de l’éducation pour espérer l’éradication de la maladie.
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