Vos malades ont lu
« Là, tout au fond, c'est l'égalité par le malheur. Le nanti et le démuni y geignent de la même façon. L'élu y est aussi misérable que Job. » L'hebdomadaire « le Point », à l'occasion de la sortie du livre de Philippe Labro, « Tomber sept fois, se relever huit », rappelle que la dépression touche sans discernement. L'histoire du mal de vivre est aussi ancienne que celle de l'humanité et même les plus célèbres n'y échappent pas : Dürer, Louis XV, Auguste Comte ou Gérard de Nerval ont connu « le soleil noir de la mélancolie ». Parmi nos contemporains, Charlotte Rampling, Muriel Robin ou encore Michel Delpech, Richard Berry et Renaud ont également révélé ce qu'ils décrivent comme leur descente vers le rien, chacun avec ses mots et son tempérament. « Lors de ma dernière dépression, mon cerveau, on aurait pu se coucher dedans, tellement il y avait de place », ironise Muriel Robin.
Philippe Labro raconte comment, lui, le wonderboy à qui tout souriait, se défait et devient un « éparpillement d'homme ». Mais son message est plein d'espoir : « On en guérit. »« J'ai appris de cette douleur qu'il ne faut pas, à peine apparaît-elle, se réfugier dans le silence, l'interrogation, la gêne. Ça peut se reconnaître, une dépression. Pour les médecins, les symptômes sont répertoriés, évidents. Alors, il ne faut surtout pas attendre pour consulter, surtout pas... La dépression est une maladie. Ça se soigne. On en guérit. »
Taches brunes et masque de grossesse, halte au soleil
« Madame Figaro », 20 septembre
C'est la fin de l'été. La petite tache brune sur votre front vous turlupine, celles qui fleurissent sur vos mains vous agacent. « Madame Figaro » fait le point sur tous les détachants qui aident à se débarrasser de ces amas de mélanine accumulés à la surface de la peau. Ils sont le signe d'un dérèglement de la répartition et de la production de la mélanine. Première précaution, éviter le soleil qui les stimule. Parmi les traitements disponibles, la neige carbonique. Elle brûle les taches brunes qui forment une croûte pendant six jours et disparaissent sans laisser de traces. Cette méthode ne convient ni aux taches profondes ni à celles plus claires et étalées du masque de grossesse. Si ce dernier n'a pas disparu de lui-même en quelques mois, il faut éviter le soleil au moins pendant deux ans afin de mettre les mélanocytes au repos. Une crème dépigmentante de septembre à mai et une protection d'indice 100 dès que les beaux jours reviennent feront l'affaire dans 80 % des cas. Si le laser est à déconseiller, les lampes à lumière pulsée semblent donner de bons résultats. Elles ne lèsent pas la peau, mais coagulent le pigment en surface.
Des recettes contre la goutte au nez
« Prima », octobre
Combien d'entre nous ont déjà perdu à la fin de septembre tout le bénéfice des grandes vacances et risquent de se laisser surprendre cet hiver par la goutte au nez, la gorge en feu et le tonus en berne. « Abonnés » aux infections respiratoires, il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard. « Résister aux virus, c'est possible, si on sait anticiper », leur assure le mensuel « Prima ». Pour cela, trois règles d'or : mieux manger, faire le plein d'oligoéléments, adopter plantes et granules. L'alimentation, d'abord : halte aux sucreries et vive les soupes, les fruits et les condiments qui sont « de puissants anti-infectieux » : ail, oignon, cannelle, ciboulette, thym, menthe ... Le thé plutôt que le café, car il renforce cinq fois plus notre système immunitaire, selon une étude de l'académie américaine. Pour soigner sa flore intestinale, fondamentale pour l'immunité, le Dr Marc Jaguier, médecin homéopathe, conseille une cure de probiotiques dix jours par mois durant trois mois.
Mais l'alimentation ne suffit pas toujours. Aussi une supplémentation en oligoéléments serait-elle nécessaire : fer, magnésium associé aux vitamine B, sélénium, cuivre et zinc.
Enfin, l'oscillococcinum (une dose par semaine, de novembre à janvier), la stymuline, 9 CH (cinq granules par semaine le premier mois, puis cinq par mois) figurent parmi les traitements homéopathiques conseillés. En prévention de la grippe, il y a bien sûr le vaccin, mais aussi Influenzinum en 9 ou 15 CH, spécialité homéopathique préparée à partir du vaccin antigrippe de l'année et disponible en même temps que celui-ci, à prendre à raison de 3 doses à 8 jours d'intervalle.
80, 50, 35, 15 et 1, des nombres santé à retenir
« Vital », octobre
Comme des nombres porte-bonheur, le magazine « Vital » dévoile à ses lectrices les numéros qui aident à vivre mieux, plus mince et en bonne santé. Parmi ceux-ci :
80, comme les 80 mg de vitamine C, dont a besoin chaque jour un adulte pour être en forme (soit une grosse orange pressée à midi) ; 50, ou le pourcentage de la fréquence cardiaque maximale à atteindre lors des quarante-cinq minutes de jogging nécessaires pour que les muscles puisent leur énergie dans notre graisse et la fassent fondre. Et encore 35, ou le nombre de grammes de fibres alimentaires à absorber chaque jour pour limiter les risques de cancer du côlon, réduire le taux de cholestérol sanguin et améliorer le transit ; 15 à 20 mg, ce sont les besoins d'une femme adulte en fer, que l'on peut satisfaire en mangeant du boeuf ou de l'agneau quatre fois par semaine, du boudin noir, du foie et des moules tous les quinze jours.
1, le nombre à ne surtout pas oublier ! Un fou rire par jour, c'est le strict minimum nécessaire pour masser nos organes de l'intérieur et éliminer nos tensions psychologiques et physiques.
Les maux du muscle et les bienfaits du sport
« Science et Vie junior », octobre
Un muscle, comment ça marche ? Pourquoi le sport est-il excellent pour la santé ? Les jeunes lecteurs de la revue « Science et Vie junior » sauront tout sur les filaments d'actine et de myosine qui composent les 700 muscles squelettiques de notre corps. L'activité physique régulière accroît la performance des muscles, mais pas seulement : elle excite les fonctions cérébrales, fait gonfler le cur, qui bat plus lentement, avec des contractions plus efficaces, améliore la circulation sanguine et la capacité ventilatoire, tout en réduisant la tension artérielle. Ligaments et tendons deviennent plus résistants, tandis que l'os gagne en densité (entre 30 et 40 % de plus). Mais, attention à la surchauffe ! Courbatures, crampe, contracture, élongation et claquage car nos muscles « ne sont pas prêts à tout supporter. Quand on leur en demande trop, ils se rebiffent et le font savoir dans la douleur ». Comment ça se soigne ? Les lecteurs, là aussi, trouveront dans leur revue des conseils pleins de bon sens : arrêt de l'activité et repos plus ou moins prolongé.
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