EN OCTOBRE dernier, la Caisse primaire d’assurance-maladie (Cpam) de Paris, constatant que la capitale était à la traîne en matière de vente de génériques (52 % contre une moyenne nationale de 67 %), décidait de réserver le bénéfice du tiers payant aux patients acceptant une substitution de leurs médicaments princeps par des génériques (« le Quotidien » du 13 octobre). Le succès de l’opération ne s’est pas fait attendre puisque, en trois semaines, le taux de pénétration des génériques a bondi à 58,6 % dans la capitale.
Mieux encore, pour la dernière semaine, sur 100 prescriptions, 67 boîtes de leurs équivalents génériques ont été délivrées. Un succès qui devrait inciter la représentation nationale à adopter l’amendement au Plfss 2007 déposé récemment par le sénateur Alain Vasselle, et qui vise à réserver, au niveau national, le bénéfice du tiers payant aux seuls assurés sociaux acceptant de se voir délivrer des médicaments génériques à la place des princeps qui leur sont prescrits.
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