Ils en ont de la chance, les spectateurs du 17e Festival du film de Paris. Ils pourront découvrir, un peu avant tout le monde, le dernier opus de Pedro Almodovar, « Parle avec elle » (sortie France le 10 avril), présenté à l'ouverture. Le festival, lui, a de la chance d'avoir pour présidente d'honneur Isabelle Adjani, qui fait son grand retour au cinéma : on pourra voir « la Repentie » à partir du 17 avril.
Comme tout grand festival qui se respecte, celui de Paris a une compétition officielle, avec 9 premiers ou deuxièmes longs métrages, venus du Canada, de Yougoslavie, d'Espagne, des Etats-Unis, du Japon, de Corée et d'Argentine. D'autres films seront en compétition pour le Prix du cercle de la presse ou le Prix du public. Il y aura aussi des films jeune public, des coups de chapeau (avec des acteurs, producteurs ou réalisateurs qui viendront présenter un de leurs films), des inédits des cinémas français et espagnol contemporains, une rétrospective espagnole, des coups de cur du cinéma français récent.
Au total, la sélection internationale comprendra 110 longs métrages (dont 40 dans les diverses compétitions) et 150 courts métrages. Des films qui, comme les années précédentes, seront présentés sur les Champs-Elysées, au Gaumont Marignan (qui a l'exclusivité des compétitions), mais aussi, nouveauté, dans deux autres salles (MK2 Quai de Seine, Saint-Germain des Prés), ainsi qu'au Cinéma des cinéastes pour un colloque (les créateurs questionnent les politiques) et au Studio des Ursulines pour des rencontres étudiantes.
Madrid est l'invité d'honneur de la manifestation et la délégation espagnole sera conséquente : Pedro Almodovar, Carlos Saura, Fernando Trueba, Vincente Aranda, Javier Bardem, Antonio Banderas, Victoria Abril, Penelope Cruz, Marisa Paredes, entre bien d'autres.
De quoi attirer 150 000 spectateurs, qui pourront assister à toutes les projections avec un pass à 7 euros.
Réservations au 0.892.707.307.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature