L 'UNION départementale FO de Paris vient, « au nom des assurés sociaux », de protester contre le retard dans le traitement des dossiers à la caisse primaire d'assurance-maladie de la capitale.
« Au 24 avril, près de 885 000 dossiers étaient en instance, soit une progression de 24 % en moins d'un mois, et environ un million de dossiers non traités sont prévus à la fin mai », a estimé FO-75, qui « exige la préservation des droits des assurés sociaux ».
« Seule l'embauche immédiate d'au moins 200 personnes (en plus des 3 600 salariés) permettra de résorber le retard accumulé et d'améliorer les conditions de travail des salariés », a estimé Jean-Louis Mourgue, administrateur FO de la caisse primaire d'assurance-maladie de Paris.
« Ce chiffre, a-t-il précisé, vaut, avant même la prise en compte des 35 heures qui commencent à être négociées. »
« Ce retard dépend de la mise en place du système informatique et de formation du personnel : la moitié des centres et des assurés sont entrés dans le nouveau système. C'est donc le moment le plus difficile à passer, parce que les personnels formés ne sont pas encore à l'aise et que les autres sont en formation, ou encore dans l'ancien », a expliqué Wilfred Smadja, directeur général adjoint de la CPAM de Paris.
« De plus, le mois d'avril est la période où le personnel doit écluser ses derniers congés », a-t-il ajouté, précisant que la CPAM de Paris traite les dossiers de 1,5 million d'assurés.
Selon lui, la caisse de Paris « traite en saisie papier environ 1,3 million de dossiers par mois » et le retard accumulé correspond à « 16 jours ouvrés ».
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