Antiquités
En 1989, on avait admiré à Monaco les Léonard et le Canaletto de Barbara Piasecka-Johnson. Voici, à Paris, son mobilier Empire au sens le plus napoléonien. L'acajou flammé y flamboie en majesté, judicieusement éclairé par des palmettes et des rinceaux de bronze doré du meilleur faiseur. Le meilleur, à l'époque, c'est Pierre-Philippe Thomire dont la signature figure en toutes lettres sur un lustre vasque à douze lumières entièrement doré (estimé 75 000/120 000 euros) et sur une paire de candélabres portés par des victoires ailées d'une valeur de 60 000/90 000 euros. Mais on retrouve sa manière - et des estimations similaires - sur plusieurs objets non marqués.
Certains meubles font aussi état de glorieuses provenances. Le fauteuil et le lit du maréchal Lannes ont transité par les appartements du prince Rainier, et une paire de fauteuils d'acajou portent la marque du château de Saint-Cloud où ils furent livrés vers 1801 par Jacob Frères, à l'usage du Premier Consul. On en attend 40 000/60 000 euros, mais on espère 300 000/450 000 euros de l'extraordinaire table de toilette en marbre de Carrare, avec vasque, miroir, bouquets et vases décoratifs, qui clôt le catalogue, tel un bouquet final.
Mercredi 15 octobre galerie Charpentier, Sotheby's.
Faites de chiffon, de bois, de cordes, de plumes et de dizaines de couleurs, les poupées Kachina sont parmi les objets les plus séduisants de l'art amérindien. Elles ne sont pas très grande (de 15 à 25 cm en moyenne), elles sont décoratives et leur infinie variété permet de les collectionner à l'infini.
Ce sont à la fois des jouets « éducatifs » et des esprits protecteurs et bienfaisants qui veillent sur la maisonnée, protègent les récoltes, font tomber la pluie ou venir le soleil à propos. Leur tradition est immémoriale, mais celles que l'on trouve aujourd'hui sont rarement antérieures à la fin du XIXe siècle. Quant aux prix, ils oscillent entre 2 000 et 8 000 euros en fonction de la taille, de l'ancienneté et de l'originalité.
FECAMP
Une imposante mosaïque florentine du XVIe siècle, un peu abîmée, domine cette vente variée et originale où on trouvera aussi un élément de chur baroque en bois doré, une selle marocaine XIXe, un paravent chinois à feuilles d'or et un cours d'histoire naturelle du début du XIXe siècle tout en images aquarellées de poissons, de reptiles, d'oiseaux et d'araignées en tous genres.
Dimanche 12 octobre, 14 h 30, 51, rue Jules-Ferry, SVV Eliane Madec.
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