Antiquités
Le morra est un curieux jeu populaire des chiffres et des doigts de l[212]Italie du Sud. Il ne demande aucun matériel ni table à jeu spéciale, mais une dextérité, une rapidité, accompagnées de mimiques significatives et totalement hermétiques au passant étranger qu[212]il laisse pantois. Quand l'étranger est un peintre, hollandais par exemple, il en fait un tableau qui, cent ans plus tard, arrive dans la collection d'un autre étranger. C'est le cas des « Joueurs de morra », la toile peinte à Rome vers 1660 par Karel du Jardin qui appartint au duc de Choiseul et dont on attend (305 000-460 000 euros).
Mercredi 12 décembre, 14 h 15, salle 10, étude Chambelland, Giafferi, Doutrebente.
Symbole, non seulement d'orgueil, mais de blasphème (l'homme qui veut se faire l'égal de Dieu), le mythe de la Tour de Babel est un thème souvent traité dans la peinture religieuse ancienne. Avec une estimation de 220 000 euros, le tableau du peintre Lucas Van Valckenborch, échafaudé en 1587, au bord des polders flamands de la mer du Nord, est une des uvres phares de la saison de fin d'année. Dans la même vente, deux natures mortes de Desportes aux fruits et aux perdrix (22 000-46 000 euros), et deux pendants de Lacroix de Marseille (76 000-91 000 euros).
Vendredi 14 décembre, 14 h, hôtel Drouot, salles 1-7, étude Beaussant et Lefèvre.
BARBIZON
Comme son nom l'indique, Barbizon sert de cadre à une vente de toiles paysagères du XIXe siècle, dont l'un des mérites est d'être généralement accessibles à moins de 15 245 euros. Certes, les ténors du genre, comme Trouillebert, Harpignies, Petitjean, Dupré, Chintreuil... frôlent souvent et dépassent parfois cette barre. Leurs petits formats, et les uvres de leurs confrères moins célèbres comme Lavieille, Français, Delpy, Jules André, cotent entre 3 000-6 000 euros.
Dimanche 9 décembre, 14 h 30, salle des Fêtes, étude Peron.
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