«Ayant opté pour des consultations longues, j'ai dû choisir très récemment le secteur non conventionné et accepter de prendre une petite retraite anticipée pour ne pas sacrifier la qualité de mon exercice professionnel et continuer à faire vivre une famille de quatre personnes. Si c'était à refaire, je choisirais une carrière de politicien, de syndic-liquidateur ou de commissaire-priseur.» (H, 61 ans, gynéco-andro-sexologue, secteur III, depuis 2006).
«J'ai débuté comme kinésithérapeute en 1974 et repris la médecine en 1978. Puis une maîtrise d'anatomie et la spécialité –médecine physique et médecine manuelle ostéopathie– en travaillant à mon cabinet.» (H, 56 ans, spécialiste libéral, secteur II, exerce depuis 1984).
«Depuis dix ans, je me passionne pour l'homéopathie et, depuis, lamédecine est redevenue un art (et non plus un fatras de protocoles et d'obligations). » (F, 54 ans, généraliste, grande ville, exerce depuis 1988).
«Généraliste durant vingt-cinqans, seul, puis en groupe, et CES de psychiatrie: formation durant les cinq dernières années, comme mouvement continu de la pratique médicale. Pour ne pas lâcher et continuer à exercer cette profession unique. » (H, 73 ans, psychiatre, exerce depuis 1963).
«Ma vocation, depuis l'âge de 11ans, était d'être dentiste. C'est un ami de fac qui m'a convaincu de devenir médecin. Je voulais devenir pédiatre hospitalier, mais il n'y avait pas de poste (trop de médecins en 1980!). » (H, 55 ans, généraliste).
«Mon premier métier: infirmière DE. C'est une vocation religieuse qui m'a fait démarrer la médecine, puis je me suis laissée guider par les patrons rencontrés dans les stages. » (F, généraliste, secteur II et MEP angéiologie, exerce depuis 1980).
«Une vocation de médecin dès la petite enfance transformée en vocation pour la psychiatrie… jusqu'au concours de l'internat. Le choix de la chirurgie a été fait aux résultats. Un réel amour du métier et une ascension sociale manifeste par rapport au milieu des parents. » (F, spécialiste libérale stomatologie-chirurgie maxillo-faciale, exerce depuis 1991).
«Médecin du travail dans une banque, ça n'a aucun intérêt, et je m'ennuie car j'y exerce depuis dix ans. » (F, 52 ans, exerce depuis 1985).
«Spécialiste libéral (dermatologue) pendant vingt-cinqans, j'ai pris leMica à 58ans et continué comme PH à temps partiel en dépassant les 65ans (en principe, jusqu'à 67ans révolus). La rentabilité des cabinets libéraux et le paiement à l'acte sont à modifier. On devient serein lorsqu'on est (presque) détaché des contingences financières. » (H, 65 ans, exerce depuis 1973).
«Au départ, je voulais être médecin sans frontières, et cela n'a pas été possible; je le ferai plus tard. Je suis médecin de campagne, ce qui est très approchant!» (F, 57 ans, généraliste, exerce depuis 1980).
«Quand j'ai vu combien la médecine générale était difficile, je me suis dépêchée de faire une spécialité et de l'exercer hors garde. » (F, 58 ans, radiologue libérale, exerce depuis 1976).
«Itinéraire professionnel atypique: école du Service de santé des armées de Lyon (1970); six ans d'armée (quittée par diminution des postes en outre-mer en 1976) ; médecin thermaliste de 1981 à 1997 (pour voir grandir mes enfants); médecin de campagne + sapeur-pompier + correspondant du Samu depuis 1997. Cette médecine de famille au plus près des gens permet de laisser exprimer sa vocation du début. » (H, 54 ans, généraliste, secteur I).
«Pour garder la vocation, il a fallu évoluer: FMC depuis 1974, participer à la naissance de l'Unaformec, “Prescrire”, passage au secteurII en 1980, etc., s'adapter à de multiples conventions qui ont toutes dévalorisées le médecin généraliste. » (H, 63 ans, généraliste, secteur II, exerce depuis 1970).
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