Déficience visuelle

Ouvrir les yeux sur la basse vision

Publié le 27/04/2006
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MECONNUE ET TABOUE, la malvoyance ou basse vision concerne de 1,5 à 2 millions de personnes en France, dont 80 % ont plus de 65 ans. Essilor met l’accent sur ce grave problème de santé publique. La malvoyance est un déficit visuel qui ne peut pas être compensé par de simples verres correcteurs, ni par un traitement médical ou chirurgical. On considère alors que la vision est basse lorsque l’acuité visuelle du meilleur oeil corrigé est inférieure à 4/10e ou quand le champ visuel est inférieur à 20°.

Il y a très peu de circuit de dépistage véritablement organisé et aucun statut juridique spécifique pour les personnes déficientes. Les remboursements demeurent marginaux et restent à la charge des patients. L’incapacité, le handicap et la dépendance résultent souvent de cette perte d’autonomie progressive qui pénalise la personne atteinte. Le médecin généraliste devient alors le premier témoin de ce repli sur soi. « Anticiper pour mieux soigner » devient fondamental pour Bernard Bridier, directeur de la santé visuelle de Essilor France.

Préserver l’autonomie.

DMLA, glaucome, rétinopathies, rétinite pigmentaire, sont les principales causes de malvoyance qui engendrent chacun un handicap particulier plus ou moins lourd.

Leader dans la correction oculaire, Essilor cherche à «comprendre plus précisément les besoins et les attentes des médecins en matière de formation et d’information pour guider les patients vers l’équipement le plus adapté», annonce Bernard Bridier, dont l’objectif est de «proposer des aides visuelles toujours plus efficaces».

Précurseurs dans la mise au point de ces systèmes, Essilor poursuit ses recherches de solutions optiques et électroniques nouvelles.

Grâce à sa technologie de pointe, Essilor continue de développer des loupes, des filtres, des systèmes d’éclairage ou vidéo agrandisseur. Ces innovations sont autant de solutions futures pour préserver l’autonomie dans la vie quotidienne.

> LAURENCE MAUDUIT

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7950