La Cour de cassation de Rome vient de relancer le débat sur l'euthanasie en demandant un nouveau procès sur le cas d'une femme plongée depuis 15 ans dans un coma végétatif, estimant «possible» sous conditions l'interruption de l'alimentation artificielle. En 1999, puis en 2003, la cour d'appel de Milan avait refusé le retrait de la sonde qui alimente et maintient en vie Eluana Englaro, depuis un accident de voiture en 1992. Selon la haute juridiction pénale, la sonde alimentaire pourrait être retirée s'il est démontré que «la condition d'état végétatif est confirmée cliniquement comme irréversible, sans aucune possibilité même minime de retour à la conscience», et si «des éléments viennent prouver que le patient n'aurait pas donné son consentement à la continuation du traitement».
«Cette décision est un signal fort en direction du Parlement pour arriver le plus vite possible à une solution. Parfois, la jurisprudence joue un rôle de précurseur, mais elle ne peut se substituer à la loi», commente la ministre de la Santé, Livia Turco.
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