L’aspirine en prévention primaire

Oui, chez les diabétiques âgés à faible risque

Publié le 26/01/2012
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Sadanori Okada (Nara, Japon) a présenté une analyse complémentaire de l’étude JPAD dans laquelle, après randomisation, 2 539 diabétiques de type 2 sans antécédents cardio-vasculaires ont reçu ou non de faibles doses d’aspirine (81 ou 100 mg/j) pendant 4,4 ans en moyenne.

L’aspirine n’a eu aucun effet préventif sur les événements cardio-vasculaires chez les sujets les plus âgés (› 50 ans pour les hommes et› 60 ans pour le femmes) qui avaient plusieurs facteurs de risque (n =1,804 ; risque relatif [RR] : 0,83 ; intervalle de confiance à 95 % [IC] : 0,58 à 1,17), mais elle a diminué le risque chez les sujets âgés sans autre facteur de risque (n = 268 ; RR : 0,24 ; IC : 0,04 à 0,89). Aucun bénéficie n’a été observé chez les sujets plus jeunes avec (n = 402 ; RR : 0,93 ; IC : 0,27 à 2,9) ou sans autres facteurs de risque (n = 58 ; RR : 1,26 ; IC : 0,05 à 32).

Des constatations qui, dans une certaine mesure, contredisent les recommandations internationales récentes qui préconisent l’aspirine à faible dose chez les diabétiques âgés à haut risque.


Source : Bilan spécialistes