Le tribunal administratif de Besançon a jugé le CHU de Besançon et le centre hospitalier de Pontarlier (Doubs) responsables, le premier d'avoir oublié une compresse dans le ventre d'une patiente lors de son accouchement en avril 1993, le second d'avoir mis cinq ans avant de la découvrir. Le CHU doit verser 7 926,63 euros à la victime, et 8 308,18 euros à la caisse primaire d'assurance-maladie du Jura. L'hôpital de Pontarlier, coupable « d'erreurs successives de diagnostic » et d' « emploi d'un mode de prospection manifestement inapproprié », est redevable de 8 725,23 euros au CHU de Besançon.
Souffrant de douleurs et d'accès de fièvre, quelques mois après la naissance de son enfant, la jeune femme avait subi sans succès trois examens à Pontarlier, en février et en mai 1994, puis en mai 1995, avant qu'en janvier 1998 une nouvelle radio révèle la présence de la compresse qui, alors, a été extraite.
Dans son jugement, la cour considère que « les conditions de sécurité indispensables » n'ont pas été respectées au moment de la naissance : la sage-femme se partageait entre la salle d'accouchement et le bloc opératoire et un comptage précis des compresses utilisées n'avait pu avoir lieu.
Oubli de compresse : deux hôpitaux condamnés
Publié le 12/02/2003
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7273
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