La mise en place de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) auprès des jeunes généralistes demeure chaotique. Selon l’assurance-maladie, 900 médecins nouvellement installés ont été privés de prime ces deux dernières années à cause du retard pris dans l’installation de logiciels.
Le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) a lancé une enquête auprès des médecins (notamment ceux qui sont installés depuis moins de cinq ans) pour « révéler la réalité du terrain ».
Approximation et erreurs
Le SNJMG avait récemment jugé « discriminatoires et inacceptables » les retards de règlement et dénoncé les « approximations sur les bases de patientèle » et les « erreurs de calculs fréquentes ».
Le syndicat a proposé des mesures correctrices et le calcul de la ROSP sur une base forfaitaire de 500 patients pour les cinq premières années d’installation.
Le Regroupement autonome des généralistes et jeunes installés et remplaçants (REAGJIR) a également dénoncé les dysfonctionnements de la ROSP, un dispositif de rémunération « inadapté » aux spécificités d’exercice des jeunes médecins.
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