Au fil du temps, la liste des jazzmen historiques se réduit à vue d’oeil. Les rares survivants deviennent donc des objets de culte et les seconds couteaux, longtemps ignorés ou oubliés, sont adulés. Le pianiste canadien Oscar Peterson est vénéré depuis des lustres dans le monde du jazz et par un public plus large. A presque 81 ans – il les fêtera le 15 août prochain –, ce géant, physiquement et musicalement, du piano fait encore partie de ces instrumentistes dont les racines et les bases ont été alimentées par d’illustres aînés. Actuellement, un des derniers pianistes à pouvoir revendiquer une filiation directe avec Art Tatum, Oscar Peterson a toujours prouvé son attachement au trio piano contrebasse guitare, augmenté par la suite de la batterie, qui a fait de lui une marque de fabrique. Avec des complices guitaristes comme Barney Kessel, Herb Ellis ou Joe Pass, et des bassistes comme Ray Brown, Sam Jones et, surtout, ces dernières décennies, le regretté Nils-Henning Orsted-Pedersen (Nhop), le pianiste a maintenu l’esprit d’un jazz où le swing est roi. Auteur d’innombrables enregistrements – avec quelques faiblesses à une certaine époque –, Oscar Peterson, qui retrouve petit à petit l’usage et la virtuosité de sa main droite après une attaque, reste l’un des derniers grands maîtres du jazz de facture classique. Pour l’Histoire.
Paris, palais des Congrès, 7 juillet, 20 h 30.
Richard Bona
De Paul Simon à Herbie Hancock, en passant par Harry Belafonte, Harry Connick Jr., Manu Di Bango, Jacky Terrasson ou Branford Marsalis, la liste est très longue des leaders et chanteurs qui ont fait appel aux talents de bassiste de Richard Bona. Installé à New York depuis une dizaine d’années, ce musicien, originaire du Cameroun, dont les références sont Jaco Pastorius et Stanley Clarke, poursuit parallèlement une carrière solo totalement différente de celle de sideman. Pour ce travail personnel, il plonge surtout dans ses racines africaines, mêlant rythmes et chants. Avec un zeste de Brésil, de jazz et de funk.
Paris, Olympia, 3 juillet, 20 h 30.
Solidays
Raphaël, Louise Attaque, Bénabar, Cali, Les Wampas, Les Têtes Raides, les DJ’s Laurent Garnier & Bugge Wesseltoft, la vociférante Diam’s, Hubert-Félix Thiéfaine, Maceo Parker, Toots & The Maytals, Louis Bertignac, Thomas Fersen, La Grande Sophie ou encore Sergent Garcia sont quelques-uns des artistes programmés pour la nouvelle édition de Solidays et pour faire « plus de bruit contre le sida ».
Paris, Longchamp (www.solidays.com), du 7 au 9 juillet.
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