Traiter un mois, plutôt qu'une semaine, les patients opérés de cancers abdominaux ou pelviens par de l'enoxaparine permet de réduire de 60 % la survenue des complications thrombo-emboliques. C'est le résultat d'une étude en double aveugle contre placebo qui a été présentée au cours de la Société internationale de thrombose et d'hémostase. Dans ce travail, 505 patients ont été randomisés après huit jours de traitement par 40 mg d'enoxaparine en sous-cutanée. Ils ont alors reçu pendant une durée totale de trente jours soit ce même médicament, soit un placebo. A l'issue du suivi, une phlébographie bilatérale a été systématiquement réalisée. Si les résultats de cet examen ont permis de mettre en évidence une efficacité préventive du traitement prolongé par l'HBPM sur les événements thrombo-emboliques, les investigateurs n'ont noté aucune différence significative de l'incidence des hémorragies et des autres complications (nombre de décès identiques, par exemple).
Opérés d'un cancer abdominal ou pelvien : l'intérêt de l'enoxaparine pendant un mois
Publié le 04/11/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7002
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