Lancée en 2012, la 500L a surtout séduit les jeunes couples en quête d’un véhicule fonctionnel. Positionnée comme un break plus ou moins apparenté SUV, elle n’a cependant jamais vraiment trouvé sa place au sein de la famille 500. La faute en incombe essentiellement à son style et à l’émergence de la 500X, autrement plus sexy.
Fiat a donc confié à ses designers le soin de lui redonner le sourire. Le résultat est plutôt convaincant, au moins pour la face avant dotée des « moustaches », du double jonc chromé, de la grille de calandre et des feux à LED de la berline, éléments auxquels s’ajoutent des boucliers redessinés et des bandes protectrices.
La 500L a incontestablement meilleure mine. À l’intérieur également. Un combiné à trois cadrans, un écran tactile couleur 7 pouces intégrant le GPS, l’évolution du système UConnect, la duplication des données du smartphone, la caméra de recul, le toit en verre fixe ou ouvrant électriquement, l’introduction du freinage automatique (jusqu’à 30 km/h) contribuent à la montée en gamme. L’absence d’un détecteur d’angle mort et, à un degré moindre, de la vision tête haute, fait néanmoins toujours défaut.
Au chapitre moteur, rien de nouveau sous le ciel d’Italie. Les 1,4 l 95 ch, 0,9 l Twin Air 105 ch, les Multijet 1,3 l 95 ch et 1,6 l 120 ch, sans oublier les versions GNV et GPL, composent la gamme à quatre niveaux et trois déclinaisons Urban (4,24 m), Cross (4,28 m) et Wagon 7 places (4,38 m). La Cross à la garde au sol bonifiée dispose d’un sélecteur à trois modes (Normal, Traction Plus et Gravity Control, pour les descentes raides). De par son style, elle empiète un peu sur le territoire de la 500X en offrant un volume de coffre supérieur. Mais pour les vrais amateurs de SUV, la X répond davantage aux canons de la mode actuelle.
Prix de 16 990 à 24 990 €. Wagon 7 places : de 19 490 à 23 490 €.
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