Demain 14 juin, dans 61 agglomérations, des personnes handicapées vont installer des rampes d'accès provisoires dans les transports, les institutions publiques et les lieux de loisir qui, à travers toute la France, en sont dépourvus.
Cette opération, lancée par l'Association des paralysés de France (APF)*, se déroulera dans la capitale à l'UGC des Champs-Elysées, à La Cigale (Pigalle) et au bureau de poste de la rue Moussy dans le 4e arrondissement.
Un an après la première étude qui ait jamais été réalisée sur l'accessibilité des villes françaises aux personnes handicapées, force est de constater que rien n'a vraiment changé, déplore l'APF. La situation est « même dramatique », puisque dans les 22 métropoles régionales, 3 % des lignes de bus et 34 % des cinémas seulement sont accessibles, révèle une récente étude APF-IFOP. Une seule de ces localités mérite les félicitations, avec une accessibilité à 64,2 % (bus, mairie, poste, cinéma, musée) : il s'agit de Dijon, tandis qu'à Bastia rien n'est fait en la matière. C'est donc au mépris de la loi du 30 juin 1975 (articles 49 et 52) que « 1 500 000 personnes demeurent en situation d'exclusion plus ou moins totale », commente l'Association des paralysés de France.
* Tél. 01.40.78.69.60.
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