Considérable mine d’or : une assurance maladie obligatoire couvrant quasiment tous les citoyens durant leur vie entière et plus de 75 % des dépenses, des systèmes d’information hospitaliers, registres de santé publique, observatoires régionaux, etc… Mais pas touche ! L’exploitation des données est chose trop sérieuse pour être laissée entre les mains de n’importe qui, que ce soient les associations de patients, les complémentaires, les chercheurs non mandatés ou même les opérateurs privés. Pis, l’idée de faire du business avec ces données est proprement scandaleuse ! C’est tout l’enjeu de l’Open Data : une philosophie et une pratique qui veulent que les données publiques soient accessibles et gratuites pour tous, sans restriction de propriété intellectuelle ou de mécanisme de contrôle. Avec les données, on ouvre la voie à la transparence, la vigilance des citoyens sur les décisions sanitaires ou l’emploi des ressources collectives, la création de nouveaux services pour les consommateurs, les entreprises. Le manifeste « libérez nos données de santé », lancé par un groupe d’acteurs de la société civile entend bien faire passer ce message auprès de nos autorités si frileuses et rétrogrades.
Open Data et santé: larguez !
Publié le 20/02/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Décision Santé: 290
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature