OPEL a découvert sur le tard les vertus du Diesel. Le développement de ce mode d'énergie, condition sine qua non de la réussite commerciale, faisait partie, avec le style, de l'axe principal de la stratégie élaborée par le constructeur allemand pour revenir à la hauteur de Volkswagen, BMW, Mercedes, PSA Ford et Renault.
Depuis la commercialisation du quatre cylindre 1.9 l CDTI sur l'Astra et la famille Vectra - Sigmun inclus -, on peut affirmer que la mission est partiellement remplie. Elle le sera complètement lorsque le filtre à particules sans entretien sera introduit, en septembre, avec la boîte automatique et au début de 2005 avec la boîte mécanique.
Décliné en deux variantes de puissance, 120 et 150 chevaux, le benjamin des common rail européens valide en quelque sorte le travail accompli par les motoristes de Russelsheim.
Monté sur l'Astra et, plus récemment, sur la gamme Vectra, le 150 ch se hisse au niveau des meilleures productions du moment, qu'elles soient d'origine TDi, HDi ou dCi. Mais n'atteint pas le degré de perfection du fantastique 2.4 l Honda glissé sous le capot de la berline et du break Accord, prochainement sous celui du 4x4 CRV.
Le 120 ch n'affiche en effet pas la même allégresse en montée de régime. Il se révèle aussi plus rugueux et sonore. Tous deux sont pourtant issus du même bloc, quatre cylindres, 1 910 cm3 (alésage 82 mm, course 90,4 mm), assorti à un turbo compresseur à géométrie variable et à un échangeur thermique.
Grâce à une pression d'injection portée à 1 600 bars et à un processus d'injection sophistiqué (injection pilote), le bruit à froid est assez bien maîtrisé.
La technologie 16 soupapes appliquée au 1.9 l 150 ch (le 120 ch dispose d'une culasse à 8 soupapes) justifie la différence entre les deux versions, accouplées à une boîte mécanique six rapports, frisant l'excellence tant elle est câline, précise et intelligemment étagée.
Parallèlement à cette offensive moteur en quatre dimensions - 1.9 l CDTi 120 et 150 ch, 2.2 l DTi 125 ch à injection directe classique et 3 l V6 CDTi, 177 ch, emprunté à Isuzu -, les Vectra GTS et break accueillent en leur sein une nouvelle venue baptisée Executive.
Ces déclinaisons destinées aux gros rouleurs offrent pour un supplément de 900 euros par rapport à une GTS de base, le système de navigation avec écran couleur, la radio RDS, le chargeur frontal 4 CD avec commandes au volant, 9 HP, le capteur de pluie, la climatisation automatique bizone, le contrôle électronique de la trajectoire, celui de la pression des pneumatiques, le régulateur de vitesse ainsi que des jantes en tôle 16 pouces.
Les phares directionnels adaptatifs, inaugurés par Mercedes et BMW, figurent en revanche au catalogue des options au prix de 1 300 euros, somme ramenée à 650 euros pour les véhicules déjà équipés de projecteurs au xénon.
Le 1.9 l CDTi à la loupe
- Quatre cylindres, 8 soupapes, 120 ch (7) à 3 500 tr/min, couple : 280 Nm entre 2 000 et 2 750 tr/min, 0 à 100 : 12,2 secondes, reprises 80 à 120 en 5e : 13,3 sec., 191 km/h, consommation moyenne : 6 l.
- Quatre cylindres, 16 soupapes, 150 ch (9) à 4 000 tr/min, couple : 315 Nm entre 2 000 et 2 750 tr/min, 0 à 100 : 10,5 secondes, reprises 80 à 120 en 5e : 10,8 sec., 209 km/h, consommation moyenne : 6,1 l.
Prix :
Vectra GTS Executive 120 ch : 25 750 euros
Vectra GTS Executive 150 ch : 27 100 euros
Vectra break Executive 120 ch : 26 210 euros
Vectra break Executive 150 ch : 27 560 euros
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