Une récente étude ayant montré que l’ondansétron entraîne un allongement dose-dépendant de l’intervalle QTc (QT corrigé), de nouvelles recommandations ont été établies à propos de son utilisation intraveineuse. Notamment, la dose veineuse unique ne doit pas dépasser 16 mg (en perfusions d’au moins quinze minutes).
Cette nouvelle étude a été conduite en double aveugle chez 58 sujets sains à qui des doses de 8 mg ou de 32 mg étaient perfusées par voie I.V. en quinze minutes environ. La moyenne maximale de l’allongement de QTc était approximativement de 20 millisecondes (ms) après la dose de 32 mg. Avec 8 mg, l’allongement était de 6 ms. L’extrapolation indique qu’une dose de 16 mg entraînerait un allongement de 9,1 ms.
Les nouvelles recommandations sont les suivantes :
– pour la prévention et le traitement des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie ou la radiothérapie chez l’adulte, la dose I.V. unique ne doit pas dépasser 16 mg ;
– l’ondansétron n’est pas recommandé chez les patients présentant un syndrome du QT long congénital ;
– il doit être administré avec prudence en cas de facteurs de risque d’allongement de QT ou d’arythmie ;
– des précautions sont à prendre lorsque l’ondansétron est administré de façon concomitante avec des médicaments entraînant un allongement de QT, incluant certains agents cytotoxiques.
En revanche, il n’y a pas de modification des posologies recommandées : pour les formes orales et rectales ; pour les formes I.V. dans les nausées et vomissements postopératoires ; pour les formes I.V. et orales pour toutes les indications chez l’enfant.
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