L A société agrochimique Monsanto a porté plainte après l'arrachage, la semaine dernière, d'une parcelle de maïs transgénique par des militants d'un collectif anti-OGM. Le parquet se donne jusqu'à la fin du mois pour procéder à la convocation et à l'audition de ces personnes. Le 28 août, une centaine de militants d'un collectif anti-OGM du Gers, associant notamment la Confédération paysanne, ATTAC et les Verts, avaient mené une opération de destruction sur une parcelle de 100 mètres carrés.
De leur côté, la Confédération paysanne de la Drôme et l'association Agribiodrôme ont également porté plainte, auprès du tribunal de grande instance de Valence contre les société Monsanto, Biogemma et Limagrain, qui pratiquent des cultures d'OGM. Ces plaintes font référence à « des disséminations volontaires de matières dangereuses non autorisées » et des « pollutions volontaires ». Un responsable de la Confédération paysanne de la Drôme, Robert Arnaud, qui a participé à un arrachage, a déjà porté plainte, la semaine dernière, à titre personnel, contre ces trois sociétés, pour « mise en danger de la santé et de la vie d'autrui ». Il a même porté plainte contre les ministres de l'Agriculture et de la Recherche pour « complicité ».
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