L’écrivain japonais avait déclaré, au lendemain de son prix Nobel, en 1994, qu’il n’écrirait plus de romans. Une parole qu’il n’a pas tenue, même s’il n’a cessé de penser chacun de ses nouveaux livres comme s’il devait s’agir du dernier. Paru en 2005, « Adieu mon livre ! » n’est pas son dernier opus, mais il est la première traduction française d’un de ses romans depuis quinze ans.
C’est le dernier volet de la trilogie dite des pseudo-couples, des romans qui sont articulés autour d’un vieil écrivain, Chôkô Kogito, un double littéraire de l’auteur aux prises avec ses interrogations, ses doutes et ses démons, alors qu’il est confronté à un autre personnage lié à son passé. Le livre est placé sous le signe du poète T. S. Eliot, mais le romancier vieillissant et son ami d’enfance « dialoguent » tout autant avec Mishima, Céline, Beckett ou Dostoïevski.
En librairie le 3 octobre. Éditions Philippe Picquier, 475 p., 23 euros.
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