La prévention des complications du diabète de type 2 passe par le contrôle de l'équilibre glycémique apprécié sur le taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c), mais aussi par la prise en charge des facteurs de risque associés (hypertension artérielle, anomalies lipidiques, surpoids, tabagisme...).
Dans l'optique d'une prévention de ces complications, une prise en charge thérapeutique correcte est de plus en plus facile pour le médecin alors que l'adhésion aux prescriptions (traitement médicamenteux, régime alimentaire adapté, activité physique régulière) devient de plus en plus difficile pour les patients.
Ainsi, un sujet de la cinquantaine, asymptomatique, totalement ignorant de son avenir métabolique et cardio-vasculaire doit apprendre à la fois qu'il est diabétique et que cette maladie va lui imposer de perdre du poids grâce à un régime alimentaire et une activité physique régulière, éventuellement d'arrêter de fumer, de prendre plusieurs fois par jour et à vie des médicaments (antidiabétique, anti-hypertenseur, hypolipémiant...) et bien entendu de se soumettre à un suivi médical régulier pour contrôler l'efficacité de ces traitements.
« On conçoit que pour un sujet qui "ne se plaignait de rien", ces contraintes, et parfois les effets indésirables liés aux médicaments, ne facilitent pas l'observance thérapeutique. Améliorer cette observance, réduire le nombre de diabétiques de type 2 en rupture de traitement ou qui dans leurs ordonnances font des choix, pas toujours judicieux, demeure le challenge majeur que nous devons gagner », souligne le Pr Philippe Passa (hôpital Saint-Louis, Paris).
Une information, une éducation claire des patients et de leur entourage familial sur les modalités du traitement, les éventuels effets indésirables, les bénéfices escomptés, les risques encourus en l'absence de traitement correct et de suivi régulier, sont indispensables pour optimiser l'observance.
L'amélioration de la prescription (adaptation au mode de vie du sujet, nombre de prises, simplification du schéma thérapeutique, contrôle des effets secondaires) constitue aussi un facteur essentiel de l'observance du traitement et de son efficacité.
Dans cet objectif, Diamicron 30 mg à libération modifiée (gliclazide 30) se présente comme un traitement de choix pour les diabétiques de type 2.
Grâce à sa forme galénique qui permet une libération du principe actif adapté aux variations nycthémérales de la glycémie, Diamicron 30 mg peut être prescrit à raison de 1 à 4 comprimés en une seule prise le matin au petit déjeuner, modalité d'administration qui permet d'obtenir une meilleure adhésion au traitement par rapport aux prises du midi et du soir, et d'obtenir une réduction significative de l'HbA1C.
Cette prise unique quotidienne de Diamicron 30 mg entraîne une baisse significative de la glycémie à tous les temps du cycle nycthéméral et une baisse de l'HbA1C qui se maintient à long terme, souligne le Dr Martine Tramoni (diabétologue, Marseille).
Le régime : rester simple
La majorité des diabétiques de type 2 étant en surpoids, les mesures hygiéno-diététiques représentent une part importante du traitement. Or la plupart d'entre eux ont des difficultés à modifier leurs habitudes alimentaires.
Il est cependant possible d'améliorer l'efficacité de la prescription diététique en fournissant des conseils de modification de l'alimentation personnalisés, précis, limités, progressifs et envisagés avec les patients en fonction de l'objectif de réduction pondérale, explique Dorothée Romand (diététicienne, hôpital Saint-Louis, Paris).
Chez ces sujets, la limitation des graisses saturées est importante pour réduire les facteurs de risque cardio-vasculaire et pour lutter contre le surpoids. La consommation de viandes maigres, de poissons, de produits laitiers partiellement écrémés, de matières grasses insaturées tant pour la cuisson que l'assaisonnement est recommandée ainsi que les modes de préparation culinaires pauvres en graisses.
Contrairement aux idées reçues la consommation de glucides et de fibres à chaque repas doit être conservée ou encouragée : les féculents comme les légumes secs, les pommes de terre, les pâtes, les légumes verts, mais aussi les fruits frais, représentent la base d'une alimentation équilibrée.
Ces conseils doivent aussi tenir compte des rythmes alimentaires de chacun en essayant de maintenir au moins trois repas et/ou collations et d'éviter les grignotages : les barres chocolatées, les viennoiseries, les produits à base de fromage... sont riches en lipides, le plus souvent saturés.
Des régimes modérément restrictifs donnent de meilleurs résultats à long terme grâce au maintien d'une diversité alimentaire, mais cela demande de la part des patients une bonne connaissance des aliments et de la façon de les associer au quotidien et en fonction des circonstances (au restaurant, en voyage...).
La participation de l'entourage, le recours à des documents iconographiques et à des carnets alimentaires font partie de cette prise en charge diététique.
Amphi parrainé par Servier Médical, sous la présidence du Pr Philippe Passa (hôpital Saint-Louis, Paris)
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