Le président Barack Obama a proposé, en fin de semaine dernière, à la surprise générale, la candidature de Jim Yong Kim pour prendre la direction de la Banque mondiale. Médecin et anthropologue, formé à Harvard, Jim Yong Kim est inconnu du grand public. Il est né en Corée du Sud et est arrivé aux États-Unis à l’âge de cinq ans. Ancien directeur chargé du dossier sida à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est actuellement le président de la prestigieuse université de Dartmouth.
La ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala, qui a été directrice générale de la Banque mondiale de 2007 à 2011, ainsi que José Antonio Ocampo, l’ex-ministre des Finances colombien, sont également candidats à la succession de Robert Zoellick.
En vertu d’un accord tacite entre l’Europe et Washington, la présidence de la Banque mondiale a toujours échu à un ressortissant des États-Unis, tandis que celle du Fonds monétaire international revenait à l’Europe. L’actuel président, l’américain Robert Zoellick a annoncé le 15 février qu’il abandonnerait ses fonctions le 30 juin et les États-Unis avaient indiqué n’avoir nullement l’intention d’abandonner leur chasse gardée.
Conformément à la procédure retenue, les 25 administrateurs de la Banque mondiale, qui représentent des pays ou des groupes de pays, vont désormais organiser des entretiens formels avec les trois candidats à Washington : ils devront sélectionner le nouveau président d’ici au 20 avril.
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