Des chercheurs de la faculté Johns Hopkins viennent de publier dans « Cell Metabolism » une étude sur le génome et l’épigénome chez l’homme et la souris, minces et obèses. D’après l’analyse plus de 7 millions de sites d’ADN adipocytaire, les scientifiques ont d’abord mis en évidence de nettes différences dans la présence des groupes méthyl entre les souris obèses et minces. De façon surprenante, ils ont constaté également que l’obésité entraînait les mêmes changements épigénétiques chez l’homme. Certaines méthylations touchaient des gènes clairement identifiés dans le diabète de type 2 et d’autres des gènes dont la responsabilité n’avait pas été établie de façon aussi probante. « Cette étude propose une liste de gènes dont le rôle dans le diabète n’était pas connu, a expliqué William Wong du Johns Hopkins. (...) Ils offrent de nouvelles idées de cibles potentielles pour traiter le diabète de type 2 ».
Cell Metabolism, publié le 6 janvier 2014
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature