CES recommandations, qui émanent de l’American Heart Association et du European Resuscitation Council ; on peut souligner que la France avait anticipé depuis 2008, avec le message « Appeler le 15, masser, défibriller ».
Les principales modifications des recommandations sont les suivantes :
– importance des compressions thoraciques : les interrompre le moins possible ; rythme d’au moins 100 par minute (maximum 120) ; profondeur d’au moins 5 cm sans aller au-delà de 6 cm ; on ne vérifie plus la présence d’un pouls ; après le choc électrique, on reprend les compressions sans délai ; il est maintenant recommandé de continuer les compressions thoraciques autant que possible lors de la mise en place du défibrillateur automatisé externe (DAE) : pendant que les électrodes sont appliquées sur le thorax, si un deuxième sauveteur est disponible, il continue le massage jusqu’au dernier moment lorsque le défibrillateur ordonne de reculer pour l’analyse ;
– la défibrillation et le DAE : le choc par défibrillation devient prioritaire (les recommandations ne préconisent plus de commencer pendant deux minutes une RCR avant de délivrer le premier choc) ; si un défibrillateur est disponible, il faut l’installer immédiatement (et, pendant l’installation, entreprendre la RCR) ; lui permettre d’analyser et de délivrer le premier choc et reprendre la RCR ;
– la ventilation : elle reste utile dans certains cas (noyés, enfants, arrêt cardiaque de cause respiratoire) mais elle doit interrompre le moins possible les compressions ; deux insufflations en 5 secondes ; le ratio compression/insufflation reste à 30/2 ; si on ne peut pas réaliser les insufflations, faire les compressions seules ;
– reconnaître un arrêt cardiaque : apprendre à identifier les gasps, qui constituent un signe d’arrêt cardiaque.
lequotidiendumedecin.fr, le 30/11/2010
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