Vos malades ont lu
« Alternative santé, l'Impatient », novembre
S'il est une maladie qui « se gère », c'est bien le diabète, dont les pédiatres spécialistes ont fait un modèle d'éducation des patients. « Alternative santé, l'Impatient » commence d'ailleurs son dossier « Vivre avec son diabète » par un reportage dans un centre de séjour de l'AJD (Association des jeunes diabétiques), où les enfants, même très jeunes, apprennent à évaluer leur diabète et à doser leur traitement, efficacement aidés par un médecin elle-même diabétique.
Le diabète insulinodépendant n'est pourtant pas le seul pris en compte par le magazine, qui propose explications physiopathologiques, description clinique et classification de la maladie avant de passer aux traitements et à la fameuse fiche pratique pleine d'adresses fort utiles. Outre les médicaments classiques et les « pistes prometteuses » ouvertes par la médecine institutionnelle, le mensuel se devait de souligner la place de l'alimentation et de l'activité physique, avec des mentions spéciales pour le régime kousminien ou le régime du Dr Seignalet, sans exclure pour autant l'apport des médecines douces.
Médecine et alimentation contre le cancer
« Que choisir », novembre
« Notre Temps », novembre
Vive le chou, haro sur les salaisons, mangeons des fruits et abandonnons le barbecue... « Que choisir » tente de faire la part du solide et de l'hypothétique dans les données actuelles sur les liens qui unissent alimentation et cancer, sans cacher les obstacles de taille auxquels se heurtent les chercheurs. Mais si nous naviguons sur un « océan d'inconnues », nous tenons cependant suffisamment de certitudes pour trouver avec l'alimentation des moyens de lutte préventive tout à fait défendables contre le cancer. Et comme les recommandations « pour éviter obésité, diabète et autres maladies cardio-vasculaires » sont à peu près les mêmes que pour éviter les cancers, il faudrait être fou pour ne pas les suivre.
Si pourtant un cancer survenait, « Notre Temps » se charge de fournir la note d'espoir nécessaire, en expliquant que de plus en plus de cancers guérissent, d'une part, parce qu'ils sont dépistés plus tôt et, d'autre part, parce que les traitements ont beaucoup progressé, en nombre, en inventivité, en efficacité et en innocuité. L'avenir se colore d'encore plus de rose, en particulier grâce à la génétique et à la génomique, grâce aussi à une meilleure prise en compte des problèmes psychologiques et sociaux que peut poser la maladie. Il n'en reste pas moins que « l'idéal » est de « prévenir plutôt que guérir ».
Eaux minérales : à consommer avec modération
« Effervescences »*, octobre/novembre/décembre
Les « chercheurs non conventionnels » intéressent beaucoup « Effervescences », revue trimestrielle et toulousaine. Son éditeur, « également rédacteur », est vétérinaire praticien et se félicite, en cette fin d'année 2001, de la « claque » qu'a représenté le congrès de Boston pour « les tenants du séquençage chromosomique, les quasi-propriétaires de nos gènes, les futurs maîtres de notre Destin », éclipsé par les « petits éleveurs de cellules souches », pionniers de ce qui s'appellera « cellulostasie, ou histostasie, ou bien encore cytostasie ».
Autres héros de ce numéro d'« Effervescences », les nanobes, ces organismes fort discutés qui, selon le magazine, « pourraient révolutionner notre appréhension du Vivant », la vie dans l'espace, telle que la science actuelle peut la supposer, et les eaux minérales, si fort appréciées des Français, ce qui ne veut pas dire bien utilisées. La revue leur dit à peu près tout sur ces eaux dont la plupart sont trop riches en minéraux pour une consommation régulière, de façon à faire des Français des buveurs d'eau en pleine santé.
L'allergie alimentaire gagne du terrain
« Top Famille », novembre
Le palmarès de l'allergie alimentaire avoué par les meilleurs pédiatres est impressionnant : un enfant sur dix serait touché pendant les quatre premières années de la vie, nous dit « Top Famille », qui détaille aussitôt les troubles dus à cette allergie : régurgitations sérieuses, coliques, eczéma. Le premier accusé est, bien sûr, le lait de vache, qui peut causer des dégâts, même par mère allaitante interposée, lorsque celle-ci consomme du lait.
Derrière le lait arrivent les autres coupables, aux premiers rangs desquels on trouve les œufs et l'arachide, ubiquitaires dans l'alimentation moderne, ainsi que la moutarde, « ingrédient souvent anonyme » et fort répandu, paraît-il, dans l'alimentation des bébés. Les conséquences pour les familles « à risque », c'est-à-dire toutes celles chez lesquelles on retrouve le moindre antécédent allergique, peuvent être lourdes, puisqu'il s'agit pour la mère de supprimer dès la conception la consommation de tout produit à risque, d'allaiter quatre mois au moins en poursuivant le même régime et de retarder la diversification alimentaire pour l'enfant. Une consolation : l'amélioration spectaculaire de l'état du petit allergique dès suppression de l'aliment allergisant.
Editions Midinnova, 51, route d'Espagne, 31100 Toulouse, tél.:fax 05.61.40.23.66, www.effervescences.com.
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