L A juriste française Noëlle Lenoir, ancien membre du Conseil constitutionnel, a été élue à la présidence du Groupe européen d'éthique des sciences et des nouvelles technologies (GEE). Elle était auparavant présidente du Groupe de conseillers pour l'éthique des biotechnologies, structure qui a précédé le nouveau Groupe européen. Ce dernier groupe comprend 12 membres : un tiers de juristes, un tiers de scientifiques et un tiers de représentants des sciences humaines (philosophie et théologie).
Le GEE est chargé d'apporter, par ses avis, un éclairage éthique pour aider les autorités communautaires dans leur prise de décision. Quatre femmes et huit hommes, de douze nationalités différentes, représentent ces disciplines. Le GEE est appelé à se prononcer sur des sujets particulièrement sensibles et controversés, dont les enjeux ne sont en général pas seulement humains et sociaux mais également économiques et financiers, voire politiques. Le GEE devrait rendre son prochain avis sur la brevetabilité des cellules souches humaines avant la fin de l'année. Dès les 11 et 12 juin prochain, le groupe participera, à Umea (Suède), à une conférence organisée par la présidence suédoise de l'Union sur le thème « Ethique et recherche médicale », au cours de laquelle il présentera ses activités. Le président de la Commission européenne, l'Italien Romano Prodi, a souhaité que le groupe aborde, « après la finalisation de son avis sur les brevets », la question de l'éthique de la recherche dans les pays en voie de développement.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature