La famille d’Eddy de Somer, le jeune tétraplégique dont la mère, décédée en juillet d’un cancer, avait demandé au chef de l’État de s’occuper, a été reçue ce mercredi à l’Élysée. Lors de cet entretien, auquel ont participé le frère et la sœur d’Eddy, ainsi que le mari de cette dernière, Nicolas Sarkozy s’est dit défavorable à l’ouverture d’un débat sur l’euthanasie. « Il a expliqué que c’était un sujet extrêmement difficile, que la loi ne pouvait pas tout régler et qu’il existait une zone grise qui permettait, dans chaque situation particulière, aux médecins, à la famille et au patient de trouver la solution adéquate », a rapporté l’avocat de la famille, Me Fabien Picchiotino, en précisant que l’entretien avait été programmé avant la mise en cause du Dr Bonnemaison.
Avant de mourir, Michèle de Somer avait écrit une lettre au président pour lui demander de prendre soin de son fils, âgé de 33 ans, tétraplégique depuis un accident de cyclomoteur en 2001. Quelques jours plus tard, la préfecture de l’Eure avait trouvé une place pour le jeune homme dans un établissement spécialisé dans la rééducation fonctionnelle à Saint-André-de-l’Eure.
Me Picchiotino a ajouté que le président avait manifesté l’intention de se rendre auprès d’Eddy, lors d’un prochain déplacement dans l’Eure. Le président aurait également confirmé qu’il maintenait l’objectif de 45 000 places dans les établissements spécialisés pour les personnes handicapées et « qu’un tiers avaient déjà été créées » dans le cadre du plan Handicap 2008-2012, a indiqué l’avocat.
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