Le chef de l’État est intervenu mardi soir au Congrès des maires qui se tient à Paris, porte de Versailles. Après avoir commenté la réforme territoriale qui vient d’être adoptée par le Parlement, il s’est exprimé sur plusieurs réformes qui touchent le domaine de la santé telle que la remise à plat de la dépendance. « Si l’État ne met pas œuvre la réforme de la dépendance en 2011, il y aura une véritable explosion de vos ressources locales, a prédit le président de la République. J’entends que les décisions soient prises dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2012. » Soulignant le contraste entre le nombre de médecins en France (210 000) et la désertification médicale qui frappe « des régions entières », il a annoncé une révision du statut des médecins et de leur rémunération, évoquant le développement de la rémunération au forfait. « La rémunération à l’acte restera la base », a toutefois ajouté le chef de l’État. Nicolas Sarkozy va recevoir vendredi les propositions d’Élisabeth Hubert, chargée d’une mission pour renforcer l’attractivité de la médecine de proximité. Son rapport propose de mettre en place trois niveaux de rémunération : un premier consacré au paiement à l’acte pour les soins les plus simples, un deuxième niveau de forfaitisation pour les soins coordonnés et un troisième pour payer la structure d’exercice. Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé que des aides seraient mises en place pour les jeunes internes qui s’installeront dans des régions sous-dotées en médecins.
Quotimed.com, le 24/11/2010
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