Nicolas Sarkozy a rappelé mercredi, à l'occasion de la journée mondiale contre le sida, que l'épidémie n'était pas terminée. Lors de la table ronde sur la médecine de proximité organisée à Orbec, le président a expliqué que « contrairement à ce qu'on entend dire, l'épidémie de sida se poursuit. Il y a 7 000 nouvelles contaminations par an (en France), et laisser à penser à nos compatriotes, et notamment aux plus jeunes, que c'est terminé c'est un comportement irresponsable ». Le président a poursuivi que « quand on laisse croire que c'est terminé, que c'est derrière nous parce que les médecins ont fait des progrès considérables, on met en danger des jeunes en leur laissant à penser qu'ils n'ont pas l'obligation de se protéger, de se prémunir et d'avoir un comportement qui évitera que leur vie soit bouleversée par la maladie ».
Son épouse a également saisi l’occasion de la Journée mondiale contre le Sida pour lancer : « Je rêve d'un monde libéré du fléau du sida » écrit Carla Bruni-Sarkozy dans une lettre au quotidien italien La Repubblica publiée mercredi. Dans cette lettre, celle qui est aussi ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida déclare qu’elle sent « que nous faisons finalement de vrais progrès dans la lutte pour libérer le monde d'une maladie qui a été pendant de nombreuses années synonyme de désespoir ». Mais elle mesure le chemin qui reste à parcourir : « malgré tous les progrès accomplis, il faut se souvenir que le sida décime 1,8 million de vies chaque année ». Le même jour sur RTL, la première dame dont le frère est mort du sida, s'est déclarée « étonnée, surprise et reconnaissante » après les propos du pape Benoît XVI admettant l'utilisation du préservatif pour réduire les risques de contamination avec le virus VIH du sida. Elle devait s'entretenir ce 1er décembre avec des représentants de six associations de lutte contre le sida.
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