Une équipe de l’hôpital de l’Archet, à Nice, s’est intéressée à l’incidence de la cryptorchidie à la naissance. Kathy Wagner-Mahler et coll. ont réalisé cette étude épidémiologique dans le but de posséder une référence chiffrée qui semble faire défaut en France. L’objectif sera, à terme, de pouvoir établir des comparaisons avec d’autres régions françaises « a priori plus exposées au plan environnemental ».
L’étude a été menée de façon prospective d’avril 2002 à avril 2005. Elle a porté sur 3 498 garçons nés vivants. Sur la cohorte, 138 bébés étaient cryptorchides (3,95 %). L’anomalie a concerné 49 (1,64 %) des 2 983 enfants nés à terme (› 37 semaines) et 89 (17,28 %) des 515 prématurés. L’incidence est légèrement supérieure, avec 2,63 %, des garçons nés entre 34 et 37 semaines. Elle s’établit à 1,64 % chez ceux nés à terme. Cette différence n’est pas significative, précise l’équipe. Enfin, K. Wagner-Mahler et coll. constatent un risque majoré avant la 34e semaine, anomalie expliquée par le développement embryologique.
La bilatéralité, en revanche, semble davantage liée à une naissance avant terme. L’incidence est de 60 % avant 37 semaines d’aménorrhée contre 20 % à terme.
« Presse Med 2010 », 39 : 981-982.
Quotimed.com, le 07/10/2010
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