Antiquités
Noël Pasquier se trouvait justement à New York cette semaine tragique, pour cause d'exposition, et lui aussi a eu le geste paralysé pendant plus d'un mois. Et puis, il s'est remis à peindre, irrésistiblement, fébrilement, à peindre avec des choses étranges, des techniques mixtes inédites où se mêlent des acides corrosifs, de la poussière, et ces cendres blanches tombées des Twins, que chacun a pu voir sur son petit écran.
Cette expo « Tableaux pour un début de siècle » prévue depuis longtemps, s'est donc transformée en une expo souvenir autour des tours. A travers une quarantaine de toiles, le thème revient comme une obsession, en gris comme la poussière, en rouge comme l'incendie, en noir comme les ferrailles tordues, en bleu comme le ciel de Manhattan.
A voir jusqu'au samedi 5 octobre, galerie Nichido, 61, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 75008 Paris.
. L'uvre de Pasquier fait l'objet d'un livre où ses toiles sont plus largement appréhendées. On y découvre son amour pour sa Bretagne natale, la mer qu'il traduit en bleus lumineux ensoleillés de taches d'or. Pasquier est un artiste en contact avec les éléments : la terre, la mer, le feu, le ciel. Il use de techniques mixtes que lui apporte le hasard des circonstances et des événements, et qu'il marie avec les couleurs classiques de l'huile et de l'acrylique. Entre lyrisme et abstraction. Il est aussi l'auteur de tapisseries superbes qu'on avait admirées il y a quatre ans à la Monnaie de Paris.
« Noël Pasquier », préface de Marcelin Pleynet, Fragment éditions, Paris, 2001.
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