Les récents propos de Roselyne Bachelot ont donné des ailes aux opposants à l’axe CSMF-SML. On se souvient que la semaine passée, dans un entretien au Généraliste, la ministre de la Santé jugeait plus démocratique qu’une enquête de représentativité, donc des élections professionnelles, aient lieu avant les discussions sur la nouvelle convention médicale. La mise au point sonnait comme un désaveu pour la Cnamts, la CSMF et le SML qui s’apprêtaient à ouvrir les discussions sans plus attendre, au grand dam de la FMF et d’Espace Généraliste jusque-là non reconnus représentatifs pour les généralistes. Dans un communiqué commun, les syndicats MG France, FMF, Espace Généraliste et Union collégiale des chirugiens, médecins et spécialistes français dénoncent à leur tour un « déni de démocratie renouvelé. » Ils brandissent la loi HPST qui prévoit que « des élections professionnelles à partir de trois collèges (médecins généralistes, secteur chirurgical et autres spécialités médicales) aient lieu avant la négociation d’une convention » et que « la possibilité de participer à la négociation, de conclure un accord ou de s’y opposer, est désormais déterminée par le résultat des élections professionnelles ». Voilà qui risque de bousculer le calendrier des négociations sur la nouvelle convention, qui étaient censées débuter dans la deuxième quinzaine de septembre pour s’achever au plus tard mi-janvier.
Négociations: des syndicats réclament d’abord des élections.
Publié le 15/09/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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