Vous avez publié ma lettre consacrée au « fignolage du harcèlement au travail » dans votre hebdomadaire n° 2536 daté du vendredi 24 septembre 2010 sous le titre « Harcèlement, mode d’emploi » avec une accroche, « Médecine du travail », qui m’a attiré de vives interpellations, écrites et téléphoniques.Je tiens à vous faire remarquer que je n’ai jamais écrit le terme « médecin du travail » dans cette lettre, mais bien « médecin contrôleur de l’entreprise ». En effet, si le médecin du travail exerce un véritable métier dont l’utilité est reconnue et n’est plus à démontrer, le médecin contrôleur des arrêts de travail est payé par l’employeur uniquement pour aller vérifier au domicile du salarié si l’arrêt de travail lui semble justifié ou abusif, ne se basant sur aucun dossier médical.Ces médecins contrôleurs, je les connais bien.
En effet, j’ai été moi-même sollicité pour être médecin contrôleur des arrêts de travail, proposition que j’ai refusée, me sentant incapable de porter un jugement sur une décision clinique sans en parler avec le confrère qui a porté cette décision.
Mon expérience personnelle de ces pratiques m’a obligé à faire appel aux médecins conseils de la Sécurité sociale pour agir à l’encontre de leurs verdicts à plusieurs reprises.
Je vous demande, en conséquence, de bien vouloir rectifier cette erreur qui n’est pas de mon fait et que les lecteurs m’attribuent à tort.
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