PARIS
Robert Hossein avait depuis longtemps le projet de raconter l'histoire de Jean-Paul II. Avec les conseils de Monseigneur Di Falco et de Bernard Lecomte, journaliste auteur d'une biographie très précise de Karol Wojtyla, Alain Decaux a composé le texte d'un spectacle en trente-trois tableaux qui s'ouvre sur l'attentat de la place Saint-Pierre et procède par remontée du temps. Comme on peut le voir sur les affiches, dans ce long chemin, Jean-Paul II, incarné dans son âge de plénitude par Marc Cassot, croise Walesa ou Mère Teresa, Gorbatchev et l'abbé Pierre. Robert Hossein maîtrise à la perfection les lumières et les enchaînements, les mouvements amples comme les cadrages serrés. C'est la vie d'un des hommes les plus influents du XXe siècle qu'il raconte ainsi.
Palais des Sports, à partir du 21 septembre, du mardi au samedi à 20 h 30, en matinée à 15 h les samedi et dimanche (0825.038.039 ou par la Fnac 0892.68.40.02).
« Dernier Caprice »
A Théâtre Ouvert, Joël Jouanneau met en scène sa nouvelle pièce, « Dernier Caprice ». Il s'agit clairement d'un hommage à Thomas Bernhard, non par une évocation directe du très grand romancier et dramaturge autrichien, mais par la reprise de thèmes qui le hantaient. Et les personnages cernés par Joël Jouanneau, comme la situation dans laquelle ils se trouvent, sont tout à fait dans l'esprit de Thomas Bernhard. Un grand concertiste maniaque se prépare pour un ultime récital. Il est incarné magnifiquement par Philippe Faure. Face à lui Petula, son assistante, jouée de manière fascinante par Christèle Tual. Cette Petula chante parfois les chansons d'une autre Petula, la petite anglaise adorée des Français quelques années avant Jane Birkin. Ils parlent beaucoup l'un et l'autre sous le regard du régisseur chanteur de blues que défend Modeste Nzapassara. Hommage à Bernhard, la pièce est inspirée de Glenn Gould et du livre bref et dense que lui a consacré Michel Schneider « Piano solo »... Une reflexion sur l'art et sur ces artistes qui décident un jour de ne plus avoir de quelconque relation avec la société.
Théâtre Ouvert au Jardin d'Hiver, le mardi à 19 h, du mercredi au samedi à 20 h, en matinée le samedi à 16 h et le lundi 8 octobre à 20 h. Durée : 1 h 30 (01.42.55.55.50). Carte blanche à Joël Jouanneau les lundi 24 septembre et 1er et 8 octobre.
TOULOUSE
« Le Misanthrope »
A Toulouse, le théâtre du Pavé propose une très belle saison avec, en ouverture, dès cette semaine, « le Misanthrope » de Molière dans une mise en scène de Francis Azéma qui joue lui-même Alceste, l'homme aux rubans verts, tandis que Sylvie Maury est Célimène. Il s'agit de la reprise d'un spectacle qui a connu un très grand succès public et critique, avec une transposition dans le monde d'une jetset contemporaine où les marquis sont bodybuildés... La langue de Molière s'impose comme l'énergie d'une troupe très importante dans le tissu culturel toulousain, Les Vagabonds.
Théâtre du Pavé, 34, rue Maran, 31400 Toulouse. A 20 h du mardi au samedi et en matinée le dimanche à 16 h. Durée : 2 h 10. Jusqu'au 29 septembre. (05.62.26.43.66).
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