Difficile à diagnostiquer, la stéatohépatite non alcoolique (NASH) touche principalement les sujets obèses. « Elle aboutit à une cirrhose et un cancer si rien n’est fait » alerte Anne-Marie Cassard-Doulcier, chercheur à l’Inserm (Paris) qui déplore « qu’aucun traitement curatif n’existe actuellement ». Mais on sait que plusieurs nutriments accélèrent son évolution vers la fibrose comme les acides gras saturés, abondants dans l’huile de palme, et le fructose, très présent dans les sirops, jus de fruits et sodas. Quelques pistes thérapeutiques s’ouvrent parmi lesquelles celle des probiotiques. « Des études faites chez le rongeur ont montré une amélioration des complications hépatiques et de l’insulino-résistance avec un mélange de 8 probiotiques ». En attendant des données solides chez l’homme, la chercheuse recommande de réduire les consommations d’acides gras saturés et de fructose, d’augmenter le ratio oméga-3/oméga-6 et de favoriser la perte de poids.
NASH : la promesse des probiotiques
Publié le 08/04/2011
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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