Une étude publiée dans « JAMA » (2 mai 2001) jette un doute sur l'efficacité des systèmes de monitorage destinés à prévenir la mort subite du nouveau-né (MSN). Les appareils sont posés chez les bébés à risque, principalement les prématurés, lors du retour à la maison. Leur principe est fondé sur le fait que les apnées et les bradycardies seraient des signes avant-coureurs de la survenue d'une MSN.
L'étude, menée par George Lister et coll. (Yale University), portant sur 1 079 bébés, montre que ces épisodes sont courants chez les prématurés, mais aussi chez les nouveau-nés sains nés à terme et que, dans la plupart des cas, ils ne sont pas immédiatement suivis d'un décès. Plus de 6 000 épisodes d'apnée et de bradycardie ont été détectés pendant les quatre ans de l'étude, pour environ 700 000 heures de monitorage. Les événements graves - apnées prolongées ou arrêt cardiaque ayant nécessité une ressuscitation - ne sont survenus que chez 116 enfants et pour la plupart des prématurés.
Selon les auteurs, il est possible que les épisodes respiratoires et cardiaques indiquent qu'un enfant est vulnérable à la MSN, mais on ne peut plus penser qu'ils représentent un marqueur fiable de la survenue immédiate de l'accident.
MSN : le monitorage remis en question
Publié le 06/05/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6912
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