Une grande ville, Toulouse. Une quarantaine de crimes ont été perpétrés ; les modus operandi diffèrent, le profil des victimes aussi. Dans « Je ne vous aime pas » (1), Éric Cherrière confie l’enquête à un flic à l’ancienne, le seul à penser que, depuis dix ans, un homme tue, torture et mutile sans que l’on ait conscience de son existence. Sur la piste – s’il a raison – du plus grand tueur en série français de tous les temps, le vieux flic croise notamment une infirmière en maison de retraite et son mari, médecin légiste. Une histoire où les meurtres ont une fonction de révélateur, des hommes et de leur échec.
Un village, Saint-Jean-du-Verdon. Dans ce coin de Provence, on meurt plus vite et plus jeune qu’ailleurs. « La Vallée des cobayes » (2) porte bien son nom, puisque l’héroïne, Éva, découvre que ce village, qui a été entièrement reconstruit après avoir été englouti sous les eaux, a été clandestinement transformé en laboratoire à ciel ouvert. À charge pour elle de mettre la main sur les résultats des expérimentations menées, qui constituent des documents hautement stratégiques. Il s’agit d’un nouveau roman de Pascal Martin, qui a renouvelé la tradition du suspense en créant les « coureurs de nuits » – une organisation à laquelle appartient Éva –, qui mènent des enquêtes parallèles à celles de la police.
(1) Le Cherche Midi éditeur, 484 p., 20 euros.
(2) Presses de la Cité, 330 p., 19 euros.
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