ASCO 2010

morceaux choisis

Publié le 18/06/2010

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Plusieurs essais ont misé sur la combinaison d’approches ou de nouvelles molécules aux mécanismes d’action originaux comme l’immunothérapie sur des cancers difficiles comme l’ovaire, le pancréas ou le mélanome.

Cancer du sein

Dans le cancer du sein, Targit a montré que la radiothérapie per-opératoire fait aussi bien que le schéma conventionnel reposant sur des cycles de 3 à 6 semaines. Les données à dix ans du système INTRABEAM montre que le taux de récidive locale est équivalent entre les deux groupes. Ainsi, la radiothérapie peropératoire est plus simple, moins contraignante et plus facile à accepter que les cycles standard.

L’éribuline mésylate, un agent issu de l’éponge de mer a démontré une action facilitatrice sur l’apoptose des cellules cancéreuses. L’essai EMBRACE a montré une augmentation de la survie de 2,5 mois chez des patientes en échec de quatre lignes de chimiothérapie.

Mélanome

L’ipilimumab est un anticorps monoclonal entièrement humain développé par Bristol-Myers Squibb qui vise à stimuler la réponse du système immunitaire face au mélanome pour lequel l’arsenal thérapeutique est pour le moins restreint. Un essai sur 676 mélanomes métastatiques de stade III ou IV en échec thérapeutique objective un gain de quatre mois de survie.

Cancer de l’ovaire

Avastin (bevacizumab), un antiangiogénique a donné des résultats positifs sur le cancer de l’ovaire avancé. L’addition d’Avastin à la chimiothérapie en première ligne puis Avastin seul augmente de 39 % la survie sans progression avec un gain de quatre mois dans le groupe traité par l’anti-angiogénique (14,1 mois contre 10,3 mois pour le groupe de référence).

Cancer de la prostate

La radiothérapie combinée au traitement hormonal réduit de 43 % la mortalité d’hommes souffrant d’un cancer de la prostate localisé et avancé de la prostate. Au total, la radiothérapie offre un gain de six mois par rapport à l’hormonothérapie seule.

Cancer du pancréas

La quadruple association Folfirinox (acide folinique, 5FU, irinotécan, oxaliplatine) est meilleure que l’anticancéreux de référence, la gemcitabine, dans le traitement du cancer du pancréas métastatique selon un essai français Prodige 4/ACCORD 11/0102. La survie est prolongée de 4 mois sans impact négatif sur la qualité de vie.