Monurelle® en prévention des cystites

Publié le 12/06/2009
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Associant la cranberry à la vitamine C, Monurelle® est indiqué chez les femmes sujettes aux gênes urinaires à répétition et aux cystites postcoïtales.

UROLOGIE

Dans la plupart des cas de cystites simples, on recommande un antibiotique en prise unique dédié à cette pathologie, en association avec des boissons abondantes. Quand il y a inflammation de la vessie, celle-ci est plus vulnérable vis-à-vis des germes. Il faut donc être vigilant dans les quinze jours, voire le mois, suivant une crise de cystite, période à risque de récidive. Quinze à 20 % des femmes sont atteintes de cystite récidivante (4 par an). Des études randomisées versus placebo ont montré que les proanthocyanidines (PAC) contenues dans la cranberry permettent de diminuer l’adhésion de certaines souches d’E. coli sur l’épithélium urinaire.

Innocuité à long terme

Monurelle® Gênes urinaires contient 36 mg de PAC, dosage recommandé par l’Afssa, ainsi que de la vitamine C qui contribue à renforcer les défenses immunitaires. Les essais cliniques réalisés avec des extraits de cranberry, ayant porté sur des traitements de six mois à un an, permettent d’utiliser Monurelle® Gênes urinaires sans danger sur de longues périodes, à raison d’un comprimé par jour. « L’intérêt de la cranberry est réel pour les femmes sujettes aux cystites récidivantes et aux cystites postcoïtales, ou encore en complément de la fosfomycine-trométamol lors d’une crise pour limiter le risque de récidive précoce. Il est, enfin, essentiel de rappeler aux femmes de boire suffisamment pour uriner régulièrement

et donc favoriser l’élimination des bactéries », indique le Pr François Haab (hôpital Tenon, Paris). La ménopause, surtout chez les femmes qui ne prennent pas de THS, est aussi une période à risque.

D’après une conférence des laboratoires Zambon.
Isabelle Gonse

Source : Le Généraliste: 2492