« Nous allons ainsi devenir tous fonctionnaires mais dans ces conditions, aurons-nous encore l’envie de fonctionner ? »
Ainsi s’interroge un médecin internaute sur le site du « Quotidien », à propos de la généralisation annoncée du tiers payant. Il faut dire que les choses se précisent, voire se précipitent. Aux déclarations d’intention (objectif 2017) vient de succéder l’installation, en bonne, due et officielle forme, par la ministre de la Santé, du « comité d’orientation du tiers payant », chargé entre autres d’élaborer dès cet été « les bases sur lesquelles » tous les assurés seront, dans un intervalle de trois ans, dispensés d’avance de frais lors d’une consultation.
Aux manettes : un inspecteur de l’IGAS, noble maison mais qui présente, sur le dossier, cette petite tache originelle – le forfait remonte à juillet dernier – d’avoir rendu un rapport aux conclusions jugées un peu trop « enchanteresses » par les syndicats médicaux. Lesquels, avec l’assurance-maladie et les complémentaires santé, ont quelques mois pour mener ce chantier à bien, en évitant les écueils administratifs et les chausse-trape réglementaires. On est assez tenté de leur souhaiter beaucoup de courage.
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